All you need is love.
And a cat.


A meow massages the heart

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Qu'est ce qu'un vaccin?


La vaccination est un agent vaccinal (vaccin) que l’on injecte dans l’organisme. Ce vaccin est fait de diverses souches fortement diminuées ou mortes de germes provoquant les maladies (virus, bactéries ou microbes), entiers ou partiels. Le système immunitaire produit des anticorps en réponse à ces souches, qui restent présents dans l’organisme. Ainsi, lorsque le vrai germe entre en contact avec le chat, son organisme est en mesure de réagir plus vite. Les anticorps déjà présents grâce au vaccin peuvent directement neutraliser l’intrus. De nouveaux anticorps sont également produits beaucoup plus rapidement.
Les chats qui ne sont pas vaccinés sont plus à risque lorsqu’ils sont en contact avec une maladie grave, pouvant mettre leur vie en danger. En faisant vacciner votre chat régulièrement, vous lui apporter une protection optimale contre la plupart de ces maladies incurables.

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Vaccination de votre chaton


Votre nouveau chaton débute sa vie avec une immunité qui lui est transmise de sa maman sous forme d’anticorps contenus dans le lait maternel. Très rapidement ces ressources d’anticorps sont utilisées et votre chaton devient alors plus sensible aux infections diverses. La vaccintaion permet de stimuler son propre système de défenses naturelles et construire ainsi une bonne protection. Il est absolument nécessaire de faire vacciner votre chaton pour le protéger des maladies pouvant mettre en sanger sa vie et pour le garder en bonne santé.
Chez l’éleveur, votre chaton reçoit en général une vaccin contre la Parvovirose et le Coryza dès l’âge de 6 semaines. Le deuxième vaccin se fait à 9 semaines et le dernier rappel à 12 semaines. Votre chat est alors protégé contre la Parvovirose, le Coryza, la Chlamydiose, la Leucose et éventuellement la Rage et Bordetella.
Après la dernière vaccination à 3 mois d’âge, le rappel est annuel. Pour chaque vaccination, la consultation commence par un examen complet de votre chat. Nous contrôlons entre autre le poids, les oreilles, les yeux, la bouche, les dents, les ganglions lymphatiques, le poil et l’état général. Nous auscultons toujours le coeur et les poumons, palpons le système digestif, les mamelles et l’appareil génital. Si nécessaire, nous coupons les ongles et nettoyons les oreilles.
Ainsi, cela nous permet parfois de diagnostiquer une maladie de façon précoce.

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Vaccination de votre chat adulte


Le système immunitaire de votre chat adulte doit régulièrement être restimulé afin qu’il puisse profiter d’une protection optimale. C’est pour ça qu’il est necessaire de revacciner votre chat tous les ans contre les maladies les plus graves pour sa vie. Votre chat reçoit grâce à notre protocole de vaccination une bonne protection contre toutes ces maladies.
Une deuxième bonne raison de venir avec votre chat pour son vaccin annuel est qu’il aura droit à un contrôle complet chaque année, afin d’évaluer l’état de santé de votre quadrupède.
Pour le Coryza, la Chlamydiose et éventuellement Bordetella, un vaccin annuel est nécessaire. La Parvovirose (ou typhus), la Leucose et la Rage sont à refaire tous les 3 ans.

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Les maladies virales principalement retrouvées chez le chat


Panleucopenie, Parvovirose ou Typhus

Le typhus du chat est une maladie très contagieuse s’attaquant au système digestif, provoquée par le virus de la Parvovirose Féline (FPV) et qui es responsable d’un fort taux de mortalité. Le virus est identique à 98% à celui que l’on retrouve chez le chien, avec des symptômes semblables, même si la maladie n’est pas transmise par le chien ou transmissible au chien. Elle est par contre très contagieuse entre chats. Les chatons sont les plus tocuhés étant donné que leur système immunitaire n’est pas encore au top. Ils ne sont pas encore suffisament vaccinés et ont parfois eu trop peu de lait maternel. Les matières fécales des chatons malades contiennent énormément de particules virales, ce qui facilite l’infection de chaton à chaton. Le virus est alors ingéré pour se retrouver dans l’estomac et les intestins et y provoquer une infection. Une fois le virus ingéré, les animaux commencent à montrer des signes cliniques après 7 à 10 jours.
Les symptômes les plus fréquents sont de fortes fièvres, de vomissements puissants, de la diarrhée hémorragique et une forte chance de déshydratation due à la perte des liquides.
Les chatons peuvent aussi se retrouver infectés directement dans l’utérus de la mère. Si l’infection ne provoque par d’avortement et que les chatons naissent, ils peuvent présenter des sysmptômes neurologiques dès la naissance.
Le virus est très stable dans l’environnement et peut survivre pendant des mois dans l’air ambiant. Il est insensible à la plupart des produits de nettoyage et à l’alcool. Seul le chlore arrive à tuer le Parvovirus. Ce virus peut également être transporté sur les mains, les chaussures, les vêtements, les couvertures ou encore les jouets de chats infectés.

Quarantaine: Etant donné que le virus est très contagieux, les animaux (possiblement) malades peuvent être soignés à l’écart des autres. Après guérison, le chat peut encore excréter le virus pendant 2 semaines. Il est donc intéressant de garder l’animal en quarataine pendant cette période. Lorsque le test fécal Parvo est négatif, la période de quarantaine peut être écourtée et le chat peut être placé en compagnie d’autres chats correctement vaccinés.
Vaccinez vos chats sains une fois de plus avant de récupérer un chat ex-parvo. Avant de quitter la quarantaine, il est nécessaire de bien laver le chat guéri: les crasses collant dans le poil peuvent contenir du virus.

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Coryza

Le Coryza est l’infection la plus fréquente retrouvée chez le chat. C’est une infection extrêmement contagieuse qui s’attaque à toutes les muqueuses de l’organisme et pouvant rendre le chat très malade. La maladie est répandue par les chats: par des éternuements contenant des fines gouttelettes remplies de germes qui se répandent dans l’air. Les endroits où beaucoup de chats sont rassemblés dans des petites pièces, comme les refuges ou pensions, permettent que l’épidémie se répandent plus facilement
Les principaux agents sont l’Herpesvirus félin (FHV), le Calicivirus Félin (FCV) et les bactéries responsables de le Chlamydiose (Bordetella bronchiseptica, Chlamydophila, Mycoplasma). Les chats de tous âges et toutes races peuvent attraper le coryza. La maladie peut fortement se développer et rendre le chat très malade. Le coryza peut ainsi devenir chronique. Une prise en charge rapide est donc importante.

Les chats infectés vont éternuer, avoir le nez qui coule, des yeux vitreux et de la fièvre. Dans certains cas, le chat est gêné par des aphtes douloureux dans la bouche, pouvant altérer sa prise de nourriture. Les chats qui guérissent du coryza restent porteur de ces virus. Ils continuent donc de répandre les germes de la maladie...
Les chatons, chats non vaccinés, chats âgés ou encore ceux dont les défenses sont diminuées ont plus de risques d’être gravement malades du coryza. En plus d’un refroidissement, ces animaux peuvent attraper une grave infection pulmonaire. S’ensuit un mauvais appétit et de la déshydratation qui peuvent encore altérer plus l’état de santé du chat. Certains animaux vont baver de façon anormale à cause de la douleur dans la gorge et dans la bouche (aphtes). Ces aphtes se développent à cause du calicivirus félin. Ils peuvent être responsables de dégats de la cornée (la partie transparente de l’oeil), de toux, de boiteries et d’avortements. Dans les cas les plus graves, les animaux peuvent en mourir.
Certains chats gardent des séquelles de la maladie. Suite à des adhérences qui se sont développées dans le nez, des sécrétions restent plus facilement coincées et sont un bon apport nutritif pour les bactéries. Il est alors possible que le chat garde un nez qui coule en continu, ou qui s’améliore et réapparait constamment.

Les virus sont répandus via les larmes, la salive et les sécrétions nasales des chats malades. Même après guérison, un chat peut porter le Calicivirus pendant des mois (voire à vie) et infecter ainsi d’autres chats. Le Calicivirus reste, dans 10 à 40% des cas, présent dans les maygdales, même lorsque le chat semble indemne de coryza. Ainsi, le chat peut se réinfecter lui-même et infecter d’autres chats.
De la même manière, l’Herpesvirus peut rester présent dans le tissu nerveux du chat. De temps en temps, le virus peut être réactiver et migre jusque dans les voies respiratoires et la conjonctive. Dans le cas de ce virus, on peut avoir une réinfection depuis l’intérieur de l’organisme. Une telle réinfection peut durer 3 à 5 jours, car une réponse immunitaire apparait assez rapidement.
En plus du contact direct, les virus peuvent être transmis via l’environnement, les ains ou les vêtements. Le Calicivirus peut survivre jusqu’à 10 jours hors du chat. Ainsi, les chats n’étant jamais en contact avec d’autres chats peuvent quand même contracter le coryza. C’est pourquoi nous conseillons de vacciner tous les chats, même ceux qui ne sortent pas.

L’alcool et la plupart des produits désinfectants ne tuent pas les calicivirus. Seulement la chaleur (laver les vêtements à 60 degrés) et le chlore tuent ce virus.
Dans les refuges, il est conseillé au personnel d’isoler les chats présentant un coryza des chats sains (pièce séparée, gamelles d’eau et de nourriture séparées) et de porter des vêtements protecteurs.

Le Coryza est, en général, non contagieux pour l’homme. Seule la bactérie Bordetella bronchiseptica (que l’on retrouve uniquement chez les chats vivant en grands groupes) peut être contagieuse pour les humains en mauvaise santé.

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Leucose

La Leucose est une maladie fréquemment retrouvée chez le chat et qui est responsable de mortalité assez élevée. La maladie se développe suite à une infection par le virus leucémogène félin (FeLV). La salive contient de hautes concentrations du virus, et est le mode de transmission de chat à chat le plus fréquent. FeLV est principalement transmis par des contacts de longue durée. Pensez par exemple à séparer les gamelles de nourriture et à les laver séparemment. La transmission se fait aussi lors des baguarres et des morsures, pendant l’accouplement ou par contact avec l’urine ou les matières fécales infectées. Un chatte gestante porteuse du virus peut aussi le transmettre à ses chatons via le placenta ou, plus tard, via le lait maternel. On voit alors apparaitre des avortements, des anomalies congénitales ou encore la naissance de chatons sains mais porteurs du virus. Le temps entre l’infection et le développement de la maladie peut être très long (parfois des années). Un chat ayant été infecté peut donc paraitre totalement sain, mais reste un grand danger pour ses semblables. Le virus infecte, endommage et tue les globules blancs qui sont responsables des défenses naturelles. De cette façon, ils ne peuvent plus remplir leur fonction correctement et la maladie que se déclare ressemble alors fortement à celle provoquée par le virus du sida du chat ou FIV.
Il est fréquent de voir des complications secondaires de l’infection suite à cette diminution des défenses de l’organisme comme, entre autre, la PIF, la toxoplasmose, les infections bactériennes, les gingivites, les abcès, les infections de la peau et les infections de l’oeil (uvéite). De l’anémie apparait chez plus ou moins 25% des chats infectés. Le virus peut également infecter les globules rouges dans la moelle osseuse provoquant une diminution du nombre de globules rouges ou même la production anormale de ces globules rouges empêchant un fonctionnement correct. Dans d’autres cas, le virus induit la destruction des globules rouges par le système immunitaire lui-même. Les chats présentant de l’anémie montre des symptômes de léthargie et faiblesse. Dans 15% des cas, les chats peuvent développer un cancer. Parmi les plus fréquents, on retrouve le lymphome, un cancer des lymphocytes (un type de globules blancs) qui résulte en la formation de tumeurs ou d’une leucémie (où les cellules cancéreuses sont présentes dans le sang). La formation de tumeur peut se faire à différents endroits comme les intestins, les reins, les yeux et le nez. Lors de leucémie, les tumeurs peuvent s’infiltrer et se développer dans les ganglions lymphatiques ou à différents endroits dans le corps.
Grâce à une prise de sang, nous pouvons poser un diagnostic avec certitude.
Tous les chats ayant été en contact avec le virus leucémogène ne vont pas forcément développer la leucose. Ce sont surtout les jeunes chatons qui sont les plus sensibles. La plupart des chats plus âgés seraient capables de se défendre contre le développement du virus. Contrairement au FIV, il existe un vaccin disponible contre le virus leucémogène. Il existe beaucoup de marques différentes sur le marché vétérinaire. Le but de ces vaccins est de protéger le chat qui entreraient en contact avec le virus et d’éviter qu’il ne soit infecté. Tous les vaccins contre la leucose ont pour but de stimuler la réponse immunitaire de l’animal afin qu’il puisse lutter contre le virus lorsqu’il entre en contact avec celui-ci. Malheureusement, aucun vaccin ne protège à 100%.

La vaccination est toutefois conseillée chez les animaux présentantun haut risque d'être en contact avec le virus, comme les chats vivant à l'extérieur et ceux dans les environs d'un chat infecté. Parfois, il est conseillé de tester le chat pour la leucose avant de le vacciner, par exemple, lors de l'introduction d'un nouveau chat dans la famille. Comme mentionné plus haut, un chat infecté n'est pas forcément très malade mais peut être porteur du virus et donc être un danger pour les autres chats de la maison. Il est également conseillé de séparer les chats infectés par la leucose des chats non vaccinés.

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Rage

Rabiës est le nom latin pour la rage, une maladie dangereuse autant pour l'homme que pour le chien et le chat. Le virus se transmet par la salive d'un animal infecté, la plupart du temps (mais pas toujours) par les carnivores (chiens, chats, renards, singes et chauves-souris). Avec la rage, les animaux infectés ne sont pas toujours reconnaissables. Certains portent le virus mais ne montrent aucuns signes de la maladie. Le temps entre la contamination et l'apparition de signes cliniques peut prendre des mois. On va cependant avoir des soupçons lorsque le chat est agressif et anxieux, ou lorsqu'un animal normalement sauvage (comme le renard) devient subitement apprivoisé.
La rage est la seule vaccination officielle obligatoire en Europe. Un certain nombre de pays, dont la Belgique, sont indemnes de rage et aimeraient le rester. En Belgique, depuis le 1er mars 2016, la vaccination n'est plus obligatoire (vaccination qui était encore obligatoire avant cette date pour les chats qui se déplaçaient au sud du sillon Sambre et Meuse et qui se rendaient dans des campings). Certains pays font appel à des méthodes très sévères comme la quarantaine ou encore le titrage antirabique à faire avant d'arriver sur le territoire d'un pays (comme par exemple l'Angleterre, la Suisse,...). Ailleurs en Europe, principalement dans les pays de l'Est, la rage reste un problème majeur. Dans ces pays, la rage est rencontrée chez d'autres carnivores sauvages que le renard, comme le raton laveur. La Comission Européenne essaye de renforcer le combat contre la rage en proposant des programmes de lutte en accord avec les autorités de ces pays. C'est pourquoi, il est important que vous vous renseigniez auprès de l'Ambassade du pays dans lequel vous souhaitez voyager avec votre chat. Dans les pays scandinaves, l'Angleterre, Malte,... la procédure totale peut durer jusqu'à 6 mois.
La preuve de la vaccination de votre chat est complétée dans son passeport européen par le vétérinaire et est, pour la plupart des pays européens, valable 3 ans.
Veuillez prendre en compte que la premiere administration du vaccin peut se faire à partir de 12 semaines et qu'il faut encore attendre 21jours avant de pouvoir quitter le pays avec votre chien! Pensez à vous y prendre au minimum 3 semaines avant la date de votre départ pour faire vacciner votre chat contre la rage!

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SIDA du chat ou Syndrome d'Immunodéficience Féline

FIV est un virus très contagieux que l'on retrouve chez le chat et qui provoque une diminution des systèmes de défense en s'y attaquant. Le virus est lié au HIV, le virus du SIDA que l'on retrouve chez les humains. Les virus HIV ou FIV ne sont cependant pas transmissibles entre hommes et chats.
Le FIV peut être transmis entre chats, suite aux bagarres ou morsures, mais également lors de contacts sexuels. Ainsi, les chats mâles non castrés se battent plus facilement et ont alors plus de risques de contracter le virus. Il a été démontré que les contacts entre chats (par voie orale, vaginale ou rectale) peuvent transmettre la maladie. Une chatte gestante peut translettre le virus à ses chatons via le placenta et plus tard, via le lait maternel.
Le virus du FIV endommage et tue les cellules du système immunitaire (les globules blancs), ce qui provoque un déclin progressif de ce système immunitaire. Dans un stade précoce, il est possible de ne pas avoir de réels symptômes. Le système immunitaire est très important dans les défenses contre les infections, c'est pourquoi les chats atteints du SIDA sont plus sensibles aux infections par d'autres virus ou bactéries. Ils contractent alors plus facilement des infections secondaires.
Entre le moment de la transmission du virus FIV et les premiers symptômes de la maladie, tout comme chez l'homme, il peut s'écouler une longue période de plusieurs mois à plusieurs années.
Au cours du stade précoce de l'infection, le chat peut présenter de la fièvre avec une diminution du taux de globules blancs dans le sang. La plupart du temps, l'infection n'est même pas remarquée. FIV s'installe dans les cellules du chat, s'intègre à l'information génétique, aux chromosomes, dans le "génome". De cette façon, chaque chat infecté reste porteur à vie et peut, à tout moment, engendrer la production de nouvelles particules virales. Chez ces chats "qui semblent sains", le virus peut être diagnostiqué dans le sang car, comme chez l'homme, on retrouve des anticorps contre le FIV.
En première lieu (c-à-d 2 à 6 mois après l'infection), l'animal présente de vagues symptômes: fatigue, mauvais état du poil, fièvre, ganglions lymphatiques augmentés. Ensuite (plusieurs mois ou années plus tard), le chat va commencer à perdre du poids, à développer des infections des gencives ou dans la cavité buccale ou avoir la diarrhée en continu. Des infections des voies respiratoires, des voies urinaires (cystite) ou de la peau sont aussi fréquentes. Le cancer le plus fréquement déclaré suite à une infection avec FIV est un lymphome ou une leucémie maligne.
La plupart des chats ont comme historique de souvent tomber malades. En plus de ces nombreuses variations dans l'état de santé, on observe une diminution du taux de globules rouges et blancs. A chaque nouvelle rechute, les celulles sanguines diminuent de plus belle. L'animal s'affaiblit de plus en plus.
Lorsqu'ils arrivent au stade "typique" du SIDA, ces chats sont amaigris et présentent de l'anémie s'accompagnant d'un manque de globules blancs. Le chat finit par mourir de sa maladie.

Une infection par le virus FIV peut être diagnostiquée grâce à une prise de sang. Malheureusement, aucun vaccin ne permet de lutter contre le SIDA du chat.

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PIF ou Péritonite Infectieuse Féline

La péritonite infectieuse féline (infection contagieuse de l’intérieur de l’abdomen) ou PIF, dans sa version courte, est une maladie du chat qui est fatale et qui ne peut être soignée. L’agent infectieux suspecté est le virus de la Péritonite Infectieuse Féline (FIPV), qui est en fait une mutation du Coronavirus Félin. Ce virus est, de premier abord, non coupable et ne provoque qu’une légère diarrhée. Ce n’est qu’une fois muté qu’il peut être responsable de la maladie mortelle de la PIF.
Normalement, les globules blancs sont responsables des defenses contre la maladie. Le virus muté peut s’intégrer aux globules blancs et y grandir, en particulier dans les macrophages. La violente réaction du système de défense est responsable d’une inflammation sur les vaisseaux sanguins des tissus, due aux cellules infectées qu’ils contiennent. Ce sont souvent les organes du ventre ou du cerveau.
La PIF n’est pas infectieuse, mais le coronavirus l’est.
Le Coronavirus Félin est un virus assez commun que l’on retrouve principalement au sein de grands groupes de chats (refuges, chatteries,…). Les chats s’infectent en aspirant ou ingérant le virus. La source de contamination la plus fréquente est via les matières fécales, mais d’autres surfaces peuvent également jouer le rôle de contaminant: les gamelles de nourriture, les vêtements,… peuvent transporter le virus. Grâce à la présence du Coronavirus, la plupart des chats infectés ne contractent pas la PIF. Beaucoup de chats rencontrent au moins une fois dans leur vie ce virus et la plupart du temps, ils ne présentent qu’une légère diarrhée passagère sans autres symptômes. Le plus grande partie des animaux entrant en contact avec le virus normal se défendent contre ce dernier sans que cela ne s’aggrave plus. Une partie des chats ayant déjà été infectés par le Coronavirus et ayant survécu peuvent rester porteurs. Le virus reste alors présent dans l’organisme. Ces chats ne sont pas malades mais ils peuvent transmettre le virus à d’autres chats. Chez chaque chat infecté avec le Coronavirus, il reste un risque que le virus mute en PIF. Ce risque est plus grand chez ceux ayant un état de santé plus compromis, par exemple les jeunes chatons ou les très vieux chats. Il est également suspecté un portage et une réceptivité génétiques pour le virus possible.
La PIF existe sous 2 formes: la PIF aiguë (ou humide) et la PIF chronique (ou sèche). Les 2 formes sont fatales, mais la forme aiguë l’est beaucoup plus (60-70% des cas sont humides) et évolue plus vite que la forme sèche. Certains animaux présentent un mélange des 2 formes, humide et sèche.

Un sypmtôme typique de la PIF humide est la présence de liquide dans l’adomen ou le thorax, provoquant des troubles respiratoires et un ventre douloureux. D’autres symptômes tels que la perte d’appétit, la fièvre, la perte de poids, la diarrhée ou encore la jaunisse peuvent apparaitre.
Dans le cas d’une PIF chronique, la perte d’appétit, la fièvre, l’ictère, la diarrhée ou encore la perte de poids peuevent apparaitre, mais il n’y a pas de liquide dans l’abdomen. Il est fréquent chez le chat atteint de PIF sèche d’observer une atteinte du système neurologique, comme par exemple avoir des difficultés à se lever, ou à courir et finir par être paralysé.
Etant donné qu’il n’existe pas de guérison sur une PIF, le traitement n’est que symptomatique et palliatif. Il est conseillé au propriétaire du chat de lui améliorer au maximum son confort de vie, jusqu’à ce qu’il commence à en souffrir. L’utilisation de Prednison ou autres médicaments suppressifs permet parfois d’augmenter la durée de vie du chat de quelques semaines ou mois, mais est contre-indiqué pour certaines infections. La PIF humide évolue souvent trop rapidement que pour permettre une prise en charge.

La lutte contre le variant “bénin” du virus diminue le risque de développer la PIF. Comme le Coronavirus se répand via les matières fécales, il est important de régulièrement nettoyer le bac à chats et de le désinfecter afin de diminuer le risque de contamination. Même les chats atteints de PIF peuvent excréter le virus. C’est pourquoi nous vous conseillons de ne pas prendre de nouveau chat endéans les 2 premiers mois suivant le décès d’un chat atteint de PIF.
Il existe un vaccin contre la PIF, mais l’efficatité n’est pas démontrée. La vaccination n’est, en général, pas conseillée et ne protège pas contre la mutation du Coronavirus Félin d’un chat qui est déjà infecté. La vaccination est alors uniquement utile dans le cas d’une chatterie, où l’on souhaite éviter que la PIF ne se propage. Il existe alors un protocole de vaccination à suivre: les chatons de mères ayant été testées positives à la maladie, peuvent être vaccinés vers l’âge de 5 à 6 semaines.